Donner le meilleur de soi avec les enfants, lorsqu'on est stressé-e, fatigué-e, surchargé-e, c'est quasi mission impossible !
Le stress active un endroit du cerveau (nommé l'amygdale pour le charabia scientifique) qui ralentit voir empêche l'accès à la partie de notre cerveau qui sait réfléchir et avoir choisir des comportements adaptées ! (C'est valable pour les enfants aussi!) !
Sous stress, le cerveau il est plutôt en mode survie : son seul objectif est d'en finir au plus vite avec la situation qui est perçu pour lui comme dangereuse. Pour réagir à ce moment là, il a en gros 4 options : agression, fuite, figement, sur-adaptation.
Exemple : L'enfant cri parce que j'ai malencontreusement enlevé l'opercule de son yaourt à sa place, aïe, aïe, aïe...
Mode agression : Je m’énerve et cris moi aussi !
Mode fuite : Je le punis dans sa chambre
Mode figement : Je reste impassible et impuissant-e face à lui, je ne réagis pas
Mode sur-adaptation : Je lui donne un autre yaourt au plus vite pour
Ces fonctions là, grâce à notre stress, nous ont permis de survivre face aux attaques de mamouth et elles nous permettent encore de faire face aux dangers, pour protéger notre enfant qui veut traverser la route par exemple.
Seulement, elles ne sont pas bien efficaces et relationnellement positives pour les défis du quotidien de la parentalité ! Ça peut aussi très facilement devenir des engrenages, qui transforment les petits défis du quotidien en grandes difficultés couteuses pour soi, pour l'enfant et pour la relation, et renforcent le stress, la fatigue, et la surcharge...
COMMENT FAIRE AUTREMENT ?
Il est donc primordiale, afin d'avoir une réponse raisonnée, alignée avec nos choix éducatifs, de commencer par SE DÉTENDRE soi !
Une chose toujours accessible, de partout et en tout temps, c'est votre RESPIRATION ! Inspirer et surtout expirer longuement régule automatiquement le système nerveux ! Quand ton enfant a une réaction qui te met en état de stress, avant de réagir, commence par respirer longuement au moins une ou deux fois. Ces quelques secondes de prise pendant la "crise" t'en feront gagner de précieuses en phase d'action !
La détente est aussi une approche globale à alimenter dans son quotidien ! La parentalité ne doit pas te faire oublier de faire des choses pour toi, de prendre du temps pour prendre soin de toi, et faire ce que tu aimes ! Prévois dans tes semaines des temps pour tes loisirs : bouquiner, aller se ballader, voir des ami-es, pratiquer un sport qui te fais du bien, méditer, t'offrir un massage, ou un soin rebozo.
QUELS IMPACTS ?
Pour toi : La détente va réguler ton système nerveux, diminuer ton niveau de stress, et toutes les hormones de stress qui fatiguent et éprouvent ton corps. Elle va sécréter des hormones de bien-être, qui vont te rendre plus joyeux-se, mieux dans ton corps ET qui va favoriser l'accès à toutes les fonctions de ton cerveau, de manière optimale : réflexion, empathie, plan d'action alignée avec tes objectifs/intentions et la situation, adaptation (et non SUR-adaptation), tout ça avec une grande maitrise de soi ! Tu vas ainsi avoir des actions plus justes et alignée avec ce que tu aspires dans ta parentalité, et donc être plus fièr-e de toi !
Pour ton enfant : Déjà, comme tes réponses éducatives seront plus alignées, cohérentes, justes et adaptées, ça va grandement l'aider à mieux vivre la situation ! En plus, ça va lui donner un énorme modèle de maitrise de soi, et ça c'est vraiment précieux pour son développement! Aussi, comme tu sera plus souvent détendu, quand ton enfant te retrouvera après ta session bien-être pour toi, il va profiter de ta disponibilité et de ton épanouissement pour réguler lui aussi son système !
Pour votre relation : Ton épanouissement + son épanouissement = un épanouissement commun ! Quoi de mieux que deux êtres épanouis pour passer des temps de qualité ensemble ?
Pour résumer : Prends soin de toi, ton système nerveux et tes enfants te remercieront !
Avec joie et soin,
Sophie
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